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La mort, ici et au-delà – Calendrier interreligieux 2006/2007
La mort, ici et au-delàSi comme l’écrit Montaigne, «philosopher c’est apprendre à mourir», il n’est pas de société ni de culture – religieuse ou profane – qui ne se soit trouvée confrontée à la question de la mort. Depuis la préhistoire, l’humanité se distingue de l’animalité par le soin qu’elle accorde à ses défunts. Pour apprivoiser la mort et surmonter le désarroi qu’elle suscite inéluctablement parmi les vivants, les différentes traditions religieuses ont élaboré des codes de comportement et proposé des représentations qui font de la mort un passage vers un au-delà. Dans leurs diversités, les rites funéraires sont autant de moyens de faire face à la perte d’un proche en l’accompagnant par des gestes et des prières. Mais la séparation d’avec les défunts n’est jamais complète comme l’attestent la vénération des morts, les fêtes du souvenir ou encore les monuments funéraires, souvent grandioses, édifiés à la gloire posthume des puissants. Avant la fin ultime, qu’elle soit envisagée comme une existence heureuse dans un monde divin, une résurrection de l’âme et/ou du corps ou la libération du cycle des renaissances, les religions se sont intéressées aux états transitoires, considérés comme épreuve de vérité et chemin de purification vers l’absolu. |
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